A l’issu d’une première phase « comment réduire le gaspillage alimentaire ? » l’association propose dans la phase 2. d’ accompagner les structures dans la mise en place d’un plan d’actions afin de valoriser les déchets biodégradables issus des restes des repas.
Le projet consiste donc à animer des groupes de travail réguliers avec l’ensemble des parties prenantes pour construire un plan d’actions pour gérer les biodéchets du tri à la valorisation. Des pistes existent : mise en place d’un composteur sur site lorsque c’est possible, envisager des solutions lorsque cela n’est pas possible, qui s’occupe de la gestion du composteur ?, qui est formé ?, comment s’organise la collecte ? Que faire du compost obtenu…. servira t’il à nourrir le jardin de l’école ou des jardins partagés ou les bacs de la collectivité ou d’autres pistes qui émergeront à l’issue du projet. Aidée d’un maitre composteur, des services techniques de la collectivité, l’association souhaite donc proposer un projet complet de l’assiette à la poubelle. En partant de la sensibilisation au gaspillage alimentaire dans un premier temps pour ensuite passer à la phase de trie pour poursuivre par la mise en place d’un compost pour finir par le réutiliser pour nourrir la terre. L’alimentation est ainsi vue comme une immense chaîne qui part de la terre pour retourner à la terre.
Objectifs
– réduire le gaspillage alimentaire
– mettre en place une filière de valorisation des biodéchets dans les restaurants scolaire du territoire
– lancer une dynamique duplicable dans les autres établissements du Territoire comme les Établissements Hospitaliers pour Personnes Adultes Dépendantes EHPAD, centre de loisirs sans hébergement (CLSH), les crèches
Les enjeux sont pluriels la réduction du gaspillage alimentaire se traduit en terme économique par des économies financières. En effet les quantités commandées peuvent être revues, mais également le volume des poubelles s’en voit réduit. Ne plus jeter les biodéchets dans les poubelles « tout venant » représente à terme une part non négligeable de la baisse du coût des traitements .Baisse, également, des coûts de transport car favorisation du traitement à proximité du restaurant. Ces économies pourront donc être ré investies dans l’amélioration de la qualité des aliments servis aux élèves. Comme par exemple proposer du pain bio de paysan boulanger installé sur le territoire…..Au delà c’est amener les structures et le personnel dans une démarche de développement durable et favoriser les comportements citoyens au quotidien dupliqué à la maison.
Echelle de mise en oeuvre
Intercommunalité
Acteurs mobilisés sur le projet mis en mouvement
Habitants du territoire, un maitre composteur, techniciens et élus de la communauté de communes GPSL, personnel communal, élèves, parents, responsable restauration collective
Les impacts attendus
Impacts financiers, économie pour les collectivités dans le traitement des déchets du fait de la baisse du volume des poubelles, dans le coût des transport car favorisation d’une gestion des biodéchets de proximité
Impact nutritionnel et gustatif, amélioration de la qualité des produits servis aux élèves
Impact environnemental moins de gaspillage cela signifie moins de nourriture produite, moins d’émission de gaz à effet de serre
Impact social création de lien entre les acteurs, les habitants , les associations de jardins partagés
Impact » d’image » valorisation du Territoire et au delà de la région Occitanie pour la mise en place de mesures exemplaires duplicables